Health Valley
Texte: Céline Bilardo

Favoriser la reprise d’une activité physique

Les dispositifs de la société valaisanne Swortec augmentent le contrôle musculaire 
des personnes handicapées.

En savoir plus:

www.swortec.ch

Combiner dans un seul appareil plusieurs techniques de rééducation comme la mobilisation, l’électrostimulation et l’exercice contre résistance de charge: voilà le projet de Swortec. Cette société établie depuis 2006 à Monthey a développé deux dispositifs médicaux révolutionnaires: le MotionMaker™, appareil stationnaire permettant aux patients handicapés de s’entraîner à réapprendre à contrôler leurs membres inférieurs et le WalkTrainer™, engin mobile de rééducation à la marche.

«L’électrostimulation musculaire de nos appareils ne se manifeste que lorsqu’elle est nécessaire à la réalisation d’un exercice déterminé. C’est là l’une de nos principales innovations», explique Ismaël Perrin, responsable technique de Swortec. Les premiers résultats se sont très vite révélés encourageants. «Nous avons observé une nette amélioration de la part des patients testés du contrôle de leurs membres inférieurs, ajoute Ismaël Perrin. Guidés par les stimulations, ceux-ci déclaraient mieux comprendre comment utiliser leurs muscles.»

A ce jour, la société a fabriqué huit exemplaires de son MotionMaker™. Sa clientèle se compose d’institutions suisses comme la Clinique romande de réadaptation, le CSP Nottwil et d’établissements médicaux étrangers. Au total, plus d’une centaine de patients ont déja utilisé ses dispositifs.

Nos appareils permettent de commencer une activité physique contrôlée quatre à six semaines après un accident.

«Nos appareils permettent de commencer une activité physique contrôlée quatre à six semaines après un accident», ajoute Ismaël Perrin. En moyenne, il recommande trois séances hebdomadaires individualisées durant une période de trois à cinq mois. Fait surprenant: alors que les appareils avaient initialement été conçus pour des paraplégiques incomplets, ils servent désormais au traitement d’infirmes moteurs cérébraux, de paraplégiques complets et de tétraplégiques. Le but n’étant pas uniquement de réapprendre aux patients à marcher, mais également de réduire les effets secondaires découlant d’une immobilisation de longue durée.



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«L’électrostimulation musculaire de nos appareils ne se manifeste que lorsqu’elle est nécessaire à la réalisation d’un exercice déterminé. C’est là l’une de nos principales innovations», explique Ismaël Perrin, responsable technique de Swortec.