Parce que la recherche ne s’arrête pas aux frontières, In Vivo présente les dernières innovations médicales à travers le monde. Nouvelle étape en Chine, en collaboration avec swissnex.
Des médecins chinois sont parvenus à remplacer du tissu osseux par un implant chirurgical fabriqué en impression 3D. Il s’agit de la première opération réussie de l’équipe d’Hu Yihe, professeur orthopédique à l’hôpital de la Central South University, dans la province du Hunan, au sud de la Chine, qui travaille sur ce projet depuis quatre ans. Le patient, un homme de 39 ans, souffrait d’une nécrose de la tête du fémur, mais ne souhaitait pas subir de remplacement des articulations de la hanche. Dès lors, les équipes ont réalisé un tissu osseux poreux imprimé en 3D, basé sur les données d’imagerie du patient, pour soutenir la tête endommagée du fémur.
En début d’année, la Chine a utilisé avec succès le premier équipement de téléchirurgie au monde reposant sur la technologie de réseau mobile 5G. Un médecin de la province de Fujian (sud-est du pays) a prélevé le foie d’un animal de laboratoire situé dans une salle éloignée de 50 km. Pour ce faire, le docteur a commandé à distance des bras chirurgicaux robotisés via une connexion 5G. Le South China Morning Post, quotidien anglophone de Honk Kong, relate que le temps de latence n’était que de 0,1 seconde entre l’appareil contrôlé par le médecin et le robot dans la salle d’opération.
«Place tes mains sur mon ventre, regarde-moi dans les yeux et ouvre la bouche.» Chaque matin, des écoliers chinois de 2 à 6 ans de 2000 écoles maternelles se présentent devant le petit robot multicolore «Walklake». En l’espace de trois secondes, celui-ci analyse via un thermomètre infrarouge et d’autres caméras la bouche, la gorge, les yeux et les mains.
Le robot peut révéler des cas de fièvre, de conjonctivite ou d’inflammation buccale, puis en informer l’infirmière scolaire. À cette dernière ensuite de décider s’il est préférable de renvoyer l’écolier chez lui pour éviter la contamination de ses camarades.